1) Le quartier Castello : le plus pittoresque, il domine et scrute toute la ville depuis les hauteurs. Encore partiellement visibles sont les puissantes murailles de fortification, les tours médiévales érigées par les dominateurs pisans (Tour de San Pancrazio et Tour de l’Éléphant) et la magnifique cathédrale de Santa Maria, dont la façade imposante surplombe la Piazza Palazzo. En déambulant dans les rues étroites et pavées, vous respirez une atmosphère magique et admirez des vues à couper le souffle !
2) Le bastion Saint-Rémy : le monument le plus pittoresque de la ville, construit dans un style classique entre 1896 et 1902, porte le nom du premier vice-roi piémontais qui l’a fait édifier. Il relie le quartier Castello à la ville basse par un double escalier en pierre calcaire locale. En arrivant sur la vaste terrasse panoramique, vous pouvez admirer la Sella del Diavolo et l’ensemble du golfe des Anges. À ne pas manquer au coucher du soleil !
3) Le quartier Marina : le quartier, à l’origine habité par des pêcheurs et des commerçants, est maintenant le plus animé et multi-ethnique de la ville. Se promener dans ses ruelles étroites est un véritable voyage sensoriel : de la vue des bâtiments historiques surplombant le port, aux senteurs de la cuisine internationale et locale qui se rejoignent, jusqu’aux couleurs des boutiques d’artisanat sarde et oriental. Une visite de la zone archéologique de Sant’Eulalia est incontournable.
4) Le Palazzo Civico (hôtel de ville) : en parcourant la Via Roma, vous tomberez sur la façade du Palazzo Civico de la ville, encadrée par les palmiers caractéristiques. Entièrement en pierre calcaire blanche, il présente un mélange de styles gothique-catalan et d’art nouveau. En face, dans la zone du port, vous pouvez faire un tour à 50 mètres de haut sur la grande
roue.
5) Le lungomare du Poetto : la plage de Cagliari, un arrêt à ne pas manquer lors d’une visite de la ville. En plus d’une mer cristalline et d’une vaste plage publique s’étendant sur plusieurs kilomètres, elle offre une gamme de services. Le front de mer, récemment rénové, est l’espace idéal pour les sportifs : jogging, skateboard, cyclisme et patinage. De plus, les nombreux kiosques et restaurants offrent la possibilité d’un apéritif ou d’un repas bercé par la brise marine.
6) Le parc naturel de Molentargius-Saline : une oasis à distance de marche du centre-ville et du Poetto. C’est un énorme complexe naturel, un habitat parfait pour de nombreuses espèces animales et végétales protégées. Parmi eux, il y a la présence du flamant rose, qui niche et vit ici une grande partie de l’année.
7) Les points de vue : Cagliari est une ville pittoresque qui montre ses nombreuses facettes selon l’endroit d’où vous la regardez. Pour les amateurs de photographie panoramique, voici les coins recommandés de la ville : Colle San Michele, Monte Urpinu, Castello, Viale Buoncammino, Cittadella dei Musei.
8) Les musées : des siècles d’histoire, d’archéologie et d’art sont abrités dans les nombreux musées de la ville. Les suivants valent une visite : la Cittadella dei Musei (à l’intérieur se trouvent la galerie d’Art, le musée des cires anatomiques, le musée archéologique et le musée d’art siamois), la galerie municipale d’Art nichée parmi la verdure et les plantes centenaires des Jardins Publics. Des expositions d’art temporaires sont également organisées dans le complexe muséal du château de Saint-Michel et à l’ExMa.
9) La Piazza Yenne et les rues commerçantes : elles méritent une place d’honneur dans les incontournables de Cagliari : la Piazza Yenne est le lieu de rencontre des touristes et des habitants de Cagliari de tous âges. La place, qui abrite des tables de bars, de clubs et de restaurants, s’anime particulièrement au printemps et en été. Un lieu de vie nocturne et de divertissement avec vue sur le port et la ville haute. À quelques mètres se trouvent la Via Garibaldi et la Via Manno, les rues commerçantes historiques de la ville.
10) L’amphithéâtre romain : la preuve la plus impressionnante de la Sardaigne romaine. Construit entre le 1er et le 2e siècle de notre ère. Sur les pentes de la colline de Buoncammino : une partie de l’arène, des couloirs et des gradins ont été excavés dans la roche vive, tandis que d’autres parties ont été construites avec des blocs de calcaire. Il pouvait accueillir jusqu’à 100 000 spectateurs qui assistaient à des combats de gladiateurs (munera) et à des combats entre hommes et bêtes sauvages (venationes).